Homélie du 29 octobre 2017 - 30e TO
La Liturgie de ce 29° dimanche
ordinaire dans l’année, le dernier avant la Toussaint mercredi prochain, nous
propose l’Evangile de St Matthieu où le Christ nous rappelle le premier et le
second commandement de Dieu qui résument toute la loi et les prophètes, et
justement les 2 premières lectures nous expliquent ce qu’est cet amour de Dieu
et des autres.
Ainsi dans le livre de l’Exode que nous venons d’entendre, Moïse nous transmet les lois du Seigneur lesquelles nous disent de ne pas maltraiter l’immigré, de ne pas accabler la veuve et l’orphelin, de ne pas imposer d’intérêt à de l’argent prêté à un pauvre ; et de rendre le manteau pris en gage, au moment où celui qui n’a que cela en a besoin pour se couvrir et pour dormir.
Ces paroles sont très concrètes. Il faut savoir aimer de façon réelle notre prochain, en particulier celui qui est le plus pauvre et le plus faible. De même l’argent n’est qu’un moyen. Il est inadmissible à titre personnel, à titre communautaire, à titre national et mondial, qu’au nom de l’argent on domine les plus pauvres. C’est le travail qui doit être rétribué et non l’intérêt de l’argent.
Dans la deuxième lecture St Paul félicite les Thessaloniciens de leur bonne conversion et du fait qu’ils se sont détournés des idoles. Et cela pour avoir accueilli la Parole au milieu de bien des épreuves ils sont devenus un modèle pour tous les croyants. Vous avez remarqué qu’ils ont eu des épreuves avec la joie de l’Esprit-Saint. En effet l’Esprit-Saint se manifeste dans les épreuves acceptées avec amour et cela donne de la joie, une joie spirituelle car c’est la joie de Dieu.
Il en est de même pour la charité fraternelle. Ainsi dans la 1° lecture nous est rappelé de façon concrète les exigences de cet amour fraternel : c’est cet effort pour aimer la veuve, l’orphelin, le pauvre qui n’a que son manteau pour dormir, c’est cet effort pour prêter au pauvre sans intérêt qui nous mérite,qui nous méritera l’Esprit-Saint.
L’effusion universelle de l’Esprit-Saint, la Pentecôte d’Amour, dont nous a parlé déjà la mystique Marthe Robin, renouvellera la face de la terre, mais elle ne pourra pas avoir lieu si tous sur terre ne pratiquent pas une vraie charité fraternelle, si nous faisons passer l’argent avant le bien de tous. Et pourtant l’argent bien utilisé peut être une image de l’Esprit-Saint. Mais l’argent de façon égoïste à tous les niveaux est ce qui s’oppose le plus à cet Esprit-Saint. C’est pourquoi St Paul nous dit, dans sa 1° Lettre à Timothée (1 Ti 6,10) : « l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ». Car on ne peut à la fois aimer l’argent et notre frère qui a besoin de cet argent pour vivre et même parfois pour survivre. (Cf. Luc 16,13).
Comme nous l’apprend le Christ, dans la 1° lettre de St Jean (1 Jn 4,20) on prouve notre amour pour Dieu que l’on ne voit pas, par l’amour de notre prochain que l’on voit. Cela est incontournable. C’est pourquoi faute d’aimer, la catastrophe, par la crise économique, les intempéries, la guerre, et toutes sortes de drames est pratiquement inévitable.
Nous pouvons prendre comme exemple la petite Thérèse, dont une partie de la mission, en plus de sa petite voie d’enfance spirituelle est de nous montrer ce qu’est cette exigence de l’amour, spécialement de la charité fraternelle. Pour cela Thérèse prend une série de petits exemples très simples de la vie quotidienne, lesquels lui ont appris les exigences du détachement qu’impliquecette charité mutuelle et que réalise la petite voie d’enfance. Sans l’amour fraternel cette petite voie serait vide de contenu effectif. Et si Thérèse a obtenu une telle glorification au Ciel et de la terre, c’est par tout ce qu’elle a vécu, par son amour pour Dieu le 1° commandement, et son amour du prochain le second commandement.
Ainsi dans le livre de l’Exode que nous venons d’entendre, Moïse nous transmet les lois du Seigneur lesquelles nous disent de ne pas maltraiter l’immigré, de ne pas accabler la veuve et l’orphelin, de ne pas imposer d’intérêt à de l’argent prêté à un pauvre ; et de rendre le manteau pris en gage, au moment où celui qui n’a que cela en a besoin pour se couvrir et pour dormir.
Ces paroles sont très concrètes. Il faut savoir aimer de façon réelle notre prochain, en particulier celui qui est le plus pauvre et le plus faible. De même l’argent n’est qu’un moyen. Il est inadmissible à titre personnel, à titre communautaire, à titre national et mondial, qu’au nom de l’argent on domine les plus pauvres. C’est le travail qui doit être rétribué et non l’intérêt de l’argent.
Dans la deuxième lecture St Paul félicite les Thessaloniciens de leur bonne conversion et du fait qu’ils se sont détournés des idoles. Et cela pour avoir accueilli la Parole au milieu de bien des épreuves ils sont devenus un modèle pour tous les croyants. Vous avez remarqué qu’ils ont eu des épreuves avec la joie de l’Esprit-Saint. En effet l’Esprit-Saint se manifeste dans les épreuves acceptées avec amour et cela donne de la joie, une joie spirituelle car c’est la joie de Dieu.
Il en est de même pour la charité fraternelle. Ainsi dans la 1° lecture nous est rappelé de façon concrète les exigences de cet amour fraternel : c’est cet effort pour aimer la veuve, l’orphelin, le pauvre qui n’a que son manteau pour dormir, c’est cet effort pour prêter au pauvre sans intérêt qui nous mérite,qui nous méritera l’Esprit-Saint.
L’effusion universelle de l’Esprit-Saint, la Pentecôte d’Amour, dont nous a parlé déjà la mystique Marthe Robin, renouvellera la face de la terre, mais elle ne pourra pas avoir lieu si tous sur terre ne pratiquent pas une vraie charité fraternelle, si nous faisons passer l’argent avant le bien de tous. Et pourtant l’argent bien utilisé peut être une image de l’Esprit-Saint. Mais l’argent de façon égoïste à tous les niveaux est ce qui s’oppose le plus à cet Esprit-Saint. C’est pourquoi St Paul nous dit, dans sa 1° Lettre à Timothée (1 Ti 6,10) : « l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ». Car on ne peut à la fois aimer l’argent et notre frère qui a besoin de cet argent pour vivre et même parfois pour survivre. (Cf. Luc 16,13).
Comme nous l’apprend le Christ, dans la 1° lettre de St Jean (1 Jn 4,20) on prouve notre amour pour Dieu que l’on ne voit pas, par l’amour de notre prochain que l’on voit. Cela est incontournable. C’est pourquoi faute d’aimer, la catastrophe, par la crise économique, les intempéries, la guerre, et toutes sortes de drames est pratiquement inévitable.
Nous pouvons prendre comme exemple la petite Thérèse, dont une partie de la mission, en plus de sa petite voie d’enfance spirituelle est de nous montrer ce qu’est cette exigence de l’amour, spécialement de la charité fraternelle. Pour cela Thérèse prend une série de petits exemples très simples de la vie quotidienne, lesquels lui ont appris les exigences du détachement qu’impliquecette charité mutuelle et que réalise la petite voie d’enfance. Sans l’amour fraternel cette petite voie serait vide de contenu effectif. Et si Thérèse a obtenu une telle glorification au Ciel et de la terre, c’est par tout ce qu’elle a vécu, par son amour pour Dieu le 1° commandement, et son amour du prochain le second commandement.
Si nous ne voulons pas être comme
des enfants par rapport à Dieu, l’Esprit-Saint, l’Esprit d’Amour ne pourra
venir qu’après certainement de grandes souffrances que le Seigneur se verra
obligé de nous imposer. Dieu nous traitera alors comme des adultes spirituels
mais cela risque de nous couter plus cher au niveau des efforts et des
souffrances. Il est moins dur de devenir un saint sur terre que de le devenir
au purgatoire. Le purgatoire ayant pour but de nous rendre la sainteté que nous
n’avons pas réussi à réaliser sur terre, sainteté indispensables pour voir
Dieu, qui est trois Saint, le seul Saint.
Nous nous trouvons à une époque où nous ne sommes plus capables de faire de grandes pénitences c’est pourquoi le Seigneur nous a donné l’exemple de la petite Thérèse. Il veut nous rappeler par elle la voie d’enfance spirituelle qui n’est autres que lavoie évangélique. Cette voie d’enfance, cette petite voie, nous est pratiquement indispensable, à mois de revenir à de très grandes pénitences comme lespères du désert, ou à moins de n’avoir pas peur de passer un temps assez long au purgatoire, mais alors nous n’aurons plus de mérites, notre pouvoir d’aimer nos frères à partir du Ciel s’en trouvera limité d’autant. A ce sujet on va bientôt entrer en novembre dans le mois des défunts lié au purgatoire.
Frères et sœurs dans le Christ, la petite Thérèse est une fille du Carmel, nous sommes ici dans un lieu tenu par ses frères, des carmes, donc des fils aussi du Carmel, la montagne Sainte du prophète Elie notre Père. Cette montagne c’est le mystère l’Esprit-Saint, de l’Amour, de Notre-Dame du Mont Carmel, c’est Notre-Dame de l’Esprit-Saint, c’est Notre-Dame de l’Amour, dans son Cœur Immaculé. Elle est le chemin de la perfection pour atteindre l’Amour Eternel, pour vivre en Dieu dans l’Amour de son Esprit-Saint. La petit Thérèse nous propose la voie d’enfance spirituelle pour gravir ce Mont de Perfection.
Dieu ne peut exister que par qu’Il est une relation d’Amour entre ses trois Personnes, que parce qu’Il est donc l’Amour absolu, l’Amour infini. La raison de notre existence c’est de vivre avec Dieu, comme lui dans une relation d’amour sans fin. Tout l’univers physique avec ses lois n’existe qu’en fonction de Dieu de son Amour, et Il nous a créés à son image.
Tout ce que nous faisons en dehors de cet amour de Dieu, que nous devons vivre en aimant notre semblable comme nous-mêmes. Tout ce que nous faisons en dehors de ce mystère de charité ne sert à rien, ou plus exactement n’aboutira à rien, si ce n’est à la perte éternelle de notre âme, c’est- à-dire à exister en dehors de Dieu séparé de lui, ce serait alors l’enfer. Dieu, dans sa Trinité Eternelle d’Amour et de Bonheur, est notre seule et véritable Patrie, notre seule et véritable Famille, représentée sur terre par la sainte famille de Jésus Marie Joseph, et cela dans l’Eglise. Cette famille, cette patrie c’est donc aussi la communion des saints, sans oublier les anges, comme nous la célébrerons cette Fête de la Toussaint dans quelques jours le 1°novembre.
Nous nous trouvons à une époque où nous ne sommes plus capables de faire de grandes pénitences c’est pourquoi le Seigneur nous a donné l’exemple de la petite Thérèse. Il veut nous rappeler par elle la voie d’enfance spirituelle qui n’est autres que lavoie évangélique. Cette voie d’enfance, cette petite voie, nous est pratiquement indispensable, à mois de revenir à de très grandes pénitences comme lespères du désert, ou à moins de n’avoir pas peur de passer un temps assez long au purgatoire, mais alors nous n’aurons plus de mérites, notre pouvoir d’aimer nos frères à partir du Ciel s’en trouvera limité d’autant. A ce sujet on va bientôt entrer en novembre dans le mois des défunts lié au purgatoire.
Frères et sœurs dans le Christ, la petite Thérèse est une fille du Carmel, nous sommes ici dans un lieu tenu par ses frères, des carmes, donc des fils aussi du Carmel, la montagne Sainte du prophète Elie notre Père. Cette montagne c’est le mystère l’Esprit-Saint, de l’Amour, de Notre-Dame du Mont Carmel, c’est Notre-Dame de l’Esprit-Saint, c’est Notre-Dame de l’Amour, dans son Cœur Immaculé. Elle est le chemin de la perfection pour atteindre l’Amour Eternel, pour vivre en Dieu dans l’Amour de son Esprit-Saint. La petit Thérèse nous propose la voie d’enfance spirituelle pour gravir ce Mont de Perfection.
Dieu ne peut exister que par qu’Il est une relation d’Amour entre ses trois Personnes, que parce qu’Il est donc l’Amour absolu, l’Amour infini. La raison de notre existence c’est de vivre avec Dieu, comme lui dans une relation d’amour sans fin. Tout l’univers physique avec ses lois n’existe qu’en fonction de Dieu de son Amour, et Il nous a créés à son image.
Tout ce que nous faisons en dehors de cet amour de Dieu, que nous devons vivre en aimant notre semblable comme nous-mêmes. Tout ce que nous faisons en dehors de ce mystère de charité ne sert à rien, ou plus exactement n’aboutira à rien, si ce n’est à la perte éternelle de notre âme, c’est- à-dire à exister en dehors de Dieu séparé de lui, ce serait alors l’enfer. Dieu, dans sa Trinité Eternelle d’Amour et de Bonheur, est notre seule et véritable Patrie, notre seule et véritable Famille, représentée sur terre par la sainte famille de Jésus Marie Joseph, et cela dans l’Eglise. Cette famille, cette patrie c’est donc aussi la communion des saints, sans oublier les anges, comme nous la célébrerons cette Fête de la Toussaint dans quelques jours le 1°novembre.
Alors au cours de cette Eucharistie,
laquelle est la réalisation parfaite par le Sacrifice du Christ lui-même, de cette Montagne de la Perfection, demandons à
Notre du Saint Rosaire et de Pitié, Reine et Beauté du Carmel, la Fille du
Père, l’Epouse de l’Esprit et la Mère du Fils de Dieu de notre Mère, de vivre
au mieux la voie d’enfance, afin de réaliser le plus parfaitement possible dans
notre vie, le premier commandement d’aimer Dieu plus que tout, et le second
commandement d’aimer notre prochain comme nous-mêmes. AMEN.
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