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Affichage des articles du août, 2018

Homélie du 26 août 2018 - 21e TO

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            Frères et sœurs, notre méditation de ce matin portera sur le Cœur du Christ invitant le cœur humain à la foi. Afin de bien planter notre décors, permettez-moi de citer l’écrivain François Mauriac qui a donné une belle description de la scène d’évangile que nous venons d’entendre.             « Plusieurs se retirèrent donc qui l’avaient suivi jusqu’alors. Mais l’un de ceux que Jésus venait de décevoir à jamais ne se joignit pas à eux : l’homme de Quérioth [Judas] rentra dans sa fureur. Il a été joué, floué. Mais il y a quelque chose encore à tirer de cet homme peut-être ? Judas occupe en cet instant même la pensée de Jésus. “ Il savait, dit saint Jean, qui était celui qui le trahirait. ” La foule murmurante se disperse. Le Fils de l’homme n’a plus besoin de chercher le désert pour fuir les importuns. Inutile qu’il monte dans la barque. Il est allé trop loin. L’abandon commence. Dans la synagogue sombre, il ne reste plus que douze hommes déconcertés qui ne trouvent rie

Homélie du 05 août 2018 - 18e TO

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            Frères et Sœurs, nous avons entendu, la semaine dernière le récit de la multiplication des pains et la scène se terminait par le retrait de Jésus, seul, dans la montagne. Jésus a clairement refusé le triomphe politique qu’on lui proposait. Pourquoi ? Jésus venait de rassasié une foule immense de pains et de poissons, de nourriture terrestre. Jésus venait de rejoindre concrètement ses auditeurs, ses contemporains qui se situaient sur une certaine rive, la rive humaine…             Or dans le passage que nous venons d’entendre, nous voyons que la foule pour retrouver Jésus a dû passer sur l’autre rive… C’est en passant sur « l’autre rive », la rive de la vraie vie, la rive de la vie divine que la foule peut vraiment trouver Jésus et qu’alors peut commencer le long discours sur le « Pain de Vie ».             Interrogeons-nous sur ce discours si différent de ce que nous avons l’habitude d’entendre des lèvres de Jésus dans les trois autres évangiles, est-il vraiment de