Homélie du 23 juillet 2017 - 16e TO
« Voici
que le Seigneur vient m’aider, Dieu, mon appui entre tous. De grand coeur
j’offrirai le sacrifice, je rendrai grâce à son nom, car il est
bon ! »
Cet extrait du psaume 53, sert donc d’antienne d’ouverture pour ce 16° dimanche du temps ordinaire dans l’année.
Oui le Seigneur vient nous aider, il est notre appui, aussi de grand coeur, au cours de cette messe, offrons le Sacrifice du Seigneur, rendons grâce à son nom - Eucharistie voulant dire justement rendre grâce – rendons grâce à son nom, car Dieu notre Seigneur et notre Père est bon, c’est le Dieu Bon, c’est le Bon Dieu.
Toute la Révélation, toutes les Saintes Ecritures de la Bible, Ancien comme Nouveau Testament, nous enseignent, nous montrent, la grandeur de Dieu,le fait qu’Il est notre Créateur, c’est-à-dire Notre Père, et qu’Il nous sauve par son Divin Fils fait homme, Jésus de Nazareth, le Christ, né de la Vierge toute pure. Cette Vierge Marie que Dieu a voulu pour Mère de son Fils dans la création, afin qu’elle soit pour nous aussi, nécessairement et indispensablement notre Mère.
Le chapitre 12 du livre de la Sagesse que nous venons d’entendre comme première lecture, nous montre bien cette primauté de Dieu, sa Puissance, qui est une puissance de charité, d’Amour, et qui fait que Dieu est patient envers nous, afin que nous répondions à son appel à la conversion.
Ainsi ce livre de la Sagesse vient de nous enseigner : « Ta force est à l’origine de ta justice, et ta domination sur toute chose te rend patient envers toute chose »... «Tu gouverne avec beaucoup de ménagement, car tu n’as qu’à vouloir pour exercer ta puissance »... et enfin « à ceux qui ont péché tu accordes la conversion ».
Il a été dit quetoute homélie devrait parler essentiellement de l’Amour, de l’Amour de Dieu, pour nous et de la charité que nous devons avoir les uns pour les autres. De façon ou d’autre, tout l’enseignement dans la Bible et dans l’Eglise par le magistère et par les saints, ne fait que nous instruire sur la nécessité d’aimer, de croire à l’Amour de Dieu pour nous et à l’amour mutuel. Car croire en Dieu c’est non seulement croire qu’il est notre Créateur mais surtout croire qu’Il nous aime.
Comme l’Esprit-Saint, qui est l’Amour même de Dieu, nous l’enseigne aussi dans le psaume85 que nous venons d’entendre : « Toi, Seigneur, Dieu de tendresse et de pitié, lent à la colère, plein d’amour et de vérité, regarde vers moi, prends pitié de moi ».
De plus dans sa lettre aux romains, au chapitre 8, St Paul nous apprend que c’est l’Esprit-Saint, l’Esprit de Dieu qui nous fait prier. Il vient au secours de notre faiblesse parce que nous ne savons pas prier comme il faut. C’estl’Esprit lui-même qui intervient pour nous par des cris inexprimables, car Dieu voit le fond des cœurs et connaît les intentions de l’Esprit. Ainsi en intervenant pour les fidèles, l’Esprit-Saint veut ce que Dieu veut.
L’Esprit-Saint donc qui est l’Amour en Dieu, et qui est l’Amour même de Dieu, son Etre, l’Esprit-Saint seul nous permet d’accomplir la Volonté de Dieu, de croire au Christ Sauveur, et de comprendre, d’expérimenter que Dieu est Amour, que Dieu est Charité, qu’Il est vraiment notre Père qui nous aime.
Et dans cet Amour de Dieu, encore une fois, il est nécessaire de se rappeler le rôle que Dieu lui-même a confié à la Mère de son Fils, à Marie que Jésus lui-même, notre frère, nous a donné pour Mère du haut de la Croix. Marie est l’Epouse de l’Esprit-Saint, elle est dans ce sens l’Epouse créée de l’Amour incréé de Dieu, et donc c’est à travers elle son Epouse, que l’Esprit-Saint crie en nous « Abba » Père. C’est pourquoi dans le « Je vous salue Marie » on répète inlassablement : « Priez nous nous, Priez pour nous, pauvres pécheurs ».
La dévotion mariale n’est pas secondaire, en tant que Mère de Dieu dans la création, Marie est voulue par Dieu, pour que nous recevions son Divin Fils, pour que nous vivions, par l’Esprit-Saint, de l’Amour même de Dieu, Notre Père et notre Sauveur.Le don absolu de Dieu pour nous c’est son Divin Fils fait homme, le Don absolu de Dieu en son Verbe incarné c’est l’Esprit-Saint, l’Amour, le Don parfait de Dieu en Jésus et l’Esprit d’amour, c’est l’Immaculée Conception, c’est dans la création la Femme par excellence, c’est la Mère, l’Epouse, c’est la plénitude du pouvoir médiateur et rédempteur de Christ, dans l’unique pouvoir Créateur du Père et l’unique pouvoir sanctificateur de l’Esprit.
Et dans ce sens si nous pouvons nous rappeler que chaque mois est dédié à une dévotion pour Marie, le mois de Juillet c’est Notre-Dame du Mont Carmel, le 16 juillet, que nous pouvions célébrer dimanche dernier. Ceci en n’oubliant pas que ce mois de juillet est essentiellement dédié au Précieux Sang du Christ. Marie est donc aussi dans ce sens Notre-Dame du Précieux Sang.
Enfin dans l’Evangile selon St Matthieu au chapitre 13, nous avons pour ce dimanche, trois paraboles : Celle de l’ivraie dans le champ, la plus longue et que Jésus explique longuement. Et aussi deux paraboles plus courtes, mais certes non moins instructives, et d’une certaine manière plus faciles à comprendre, à saisir : la parabole du grain de sénevé (ou de moutarde), et la parabole du levain. Ces paraboles Jésus nous les donne pour nous montrer ce qu’est le Royaume de Dieu, comment l’acquérir.
Sur terre le bon grain pousse avec l’ivraie semée par l’ennemi, par le démon, le diable. La moisson c’est la fin du monde, de ce monde dans lequel nous vivons, et les moissonneurs ce sont les anges. Comme Jésus lui-même nous donne avec détails les explications de cette longue parabole, il n’est donc pas directement nécessaire de compléter cette explication de Dieu lui-même fait homme.
Tout cet enseignement que le Seigneur nous donne par la liturgie dans l’Eglise, est mis en application sacramentelle par la célébration de la messe dans le Saint Sacrifice de l’Eucharistie, comme nous sommes entrain de le faire, aussi sachons célébrer avec amour, tout ce que Dieu veut pour nous et pour notre sanctification. AMEN.
Cet extrait du psaume 53, sert donc d’antienne d’ouverture pour ce 16° dimanche du temps ordinaire dans l’année.
Oui le Seigneur vient nous aider, il est notre appui, aussi de grand coeur, au cours de cette messe, offrons le Sacrifice du Seigneur, rendons grâce à son nom - Eucharistie voulant dire justement rendre grâce – rendons grâce à son nom, car Dieu notre Seigneur et notre Père est bon, c’est le Dieu Bon, c’est le Bon Dieu.
Toute la Révélation, toutes les Saintes Ecritures de la Bible, Ancien comme Nouveau Testament, nous enseignent, nous montrent, la grandeur de Dieu,le fait qu’Il est notre Créateur, c’est-à-dire Notre Père, et qu’Il nous sauve par son Divin Fils fait homme, Jésus de Nazareth, le Christ, né de la Vierge toute pure. Cette Vierge Marie que Dieu a voulu pour Mère de son Fils dans la création, afin qu’elle soit pour nous aussi, nécessairement et indispensablement notre Mère.
Le chapitre 12 du livre de la Sagesse que nous venons d’entendre comme première lecture, nous montre bien cette primauté de Dieu, sa Puissance, qui est une puissance de charité, d’Amour, et qui fait que Dieu est patient envers nous, afin que nous répondions à son appel à la conversion.
Ainsi ce livre de la Sagesse vient de nous enseigner : « Ta force est à l’origine de ta justice, et ta domination sur toute chose te rend patient envers toute chose »... «Tu gouverne avec beaucoup de ménagement, car tu n’as qu’à vouloir pour exercer ta puissance »... et enfin « à ceux qui ont péché tu accordes la conversion ».
Il a été dit quetoute homélie devrait parler essentiellement de l’Amour, de l’Amour de Dieu, pour nous et de la charité que nous devons avoir les uns pour les autres. De façon ou d’autre, tout l’enseignement dans la Bible et dans l’Eglise par le magistère et par les saints, ne fait que nous instruire sur la nécessité d’aimer, de croire à l’Amour de Dieu pour nous et à l’amour mutuel. Car croire en Dieu c’est non seulement croire qu’il est notre Créateur mais surtout croire qu’Il nous aime.
Comme l’Esprit-Saint, qui est l’Amour même de Dieu, nous l’enseigne aussi dans le psaume85 que nous venons d’entendre : « Toi, Seigneur, Dieu de tendresse et de pitié, lent à la colère, plein d’amour et de vérité, regarde vers moi, prends pitié de moi ».
De plus dans sa lettre aux romains, au chapitre 8, St Paul nous apprend que c’est l’Esprit-Saint, l’Esprit de Dieu qui nous fait prier. Il vient au secours de notre faiblesse parce que nous ne savons pas prier comme il faut. C’estl’Esprit lui-même qui intervient pour nous par des cris inexprimables, car Dieu voit le fond des cœurs et connaît les intentions de l’Esprit. Ainsi en intervenant pour les fidèles, l’Esprit-Saint veut ce que Dieu veut.
L’Esprit-Saint donc qui est l’Amour en Dieu, et qui est l’Amour même de Dieu, son Etre, l’Esprit-Saint seul nous permet d’accomplir la Volonté de Dieu, de croire au Christ Sauveur, et de comprendre, d’expérimenter que Dieu est Amour, que Dieu est Charité, qu’Il est vraiment notre Père qui nous aime.
Et dans cet Amour de Dieu, encore une fois, il est nécessaire de se rappeler le rôle que Dieu lui-même a confié à la Mère de son Fils, à Marie que Jésus lui-même, notre frère, nous a donné pour Mère du haut de la Croix. Marie est l’Epouse de l’Esprit-Saint, elle est dans ce sens l’Epouse créée de l’Amour incréé de Dieu, et donc c’est à travers elle son Epouse, que l’Esprit-Saint crie en nous « Abba » Père. C’est pourquoi dans le « Je vous salue Marie » on répète inlassablement : « Priez nous nous, Priez pour nous, pauvres pécheurs ».
La dévotion mariale n’est pas secondaire, en tant que Mère de Dieu dans la création, Marie est voulue par Dieu, pour que nous recevions son Divin Fils, pour que nous vivions, par l’Esprit-Saint, de l’Amour même de Dieu, Notre Père et notre Sauveur.Le don absolu de Dieu pour nous c’est son Divin Fils fait homme, le Don absolu de Dieu en son Verbe incarné c’est l’Esprit-Saint, l’Amour, le Don parfait de Dieu en Jésus et l’Esprit d’amour, c’est l’Immaculée Conception, c’est dans la création la Femme par excellence, c’est la Mère, l’Epouse, c’est la plénitude du pouvoir médiateur et rédempteur de Christ, dans l’unique pouvoir Créateur du Père et l’unique pouvoir sanctificateur de l’Esprit.
Et dans ce sens si nous pouvons nous rappeler que chaque mois est dédié à une dévotion pour Marie, le mois de Juillet c’est Notre-Dame du Mont Carmel, le 16 juillet, que nous pouvions célébrer dimanche dernier. Ceci en n’oubliant pas que ce mois de juillet est essentiellement dédié au Précieux Sang du Christ. Marie est donc aussi dans ce sens Notre-Dame du Précieux Sang.
Enfin dans l’Evangile selon St Matthieu au chapitre 13, nous avons pour ce dimanche, trois paraboles : Celle de l’ivraie dans le champ, la plus longue et que Jésus explique longuement. Et aussi deux paraboles plus courtes, mais certes non moins instructives, et d’une certaine manière plus faciles à comprendre, à saisir : la parabole du grain de sénevé (ou de moutarde), et la parabole du levain. Ces paraboles Jésus nous les donne pour nous montrer ce qu’est le Royaume de Dieu, comment l’acquérir.
Sur terre le bon grain pousse avec l’ivraie semée par l’ennemi, par le démon, le diable. La moisson c’est la fin du monde, de ce monde dans lequel nous vivons, et les moissonneurs ce sont les anges. Comme Jésus lui-même nous donne avec détails les explications de cette longue parabole, il n’est donc pas directement nécessaire de compléter cette explication de Dieu lui-même fait homme.
Tout cet enseignement que le Seigneur nous donne par la liturgie dans l’Eglise, est mis en application sacramentelle par la célébration de la messe dans le Saint Sacrifice de l’Eucharistie, comme nous sommes entrain de le faire, aussi sachons célébrer avec amour, tout ce que Dieu veut pour nous et pour notre sanctification. AMEN.
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