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Affichage des articles du septembre, 2017

Homélie du 24 septembre 2017 – 25e TO

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Frères et Sœurs, la liturgie de la Parole propose à notre méditation la parabole des ouvriers de la vigne. À l'époque de Jésus, il était fréquent d’embaucher pour la journée. Les ouvriers se rassemblaient en un lieu convenu et attendaient qu’on les embauche. Voici le maître d’un domaine qui sort au petit matin pour embaucher des ouvriers à sa vigne. Il en trouve pour une journée et convient avec eux d’un salaire d’une pièce d’argent. Le propriétaire sort de nouveau à  9 heures, à midi et à trois heures et fait de même. Enfin, il sort à 5 heures, une heure avant la fin du travail, s’étonne de trouver encore des ouvriers sans travail et les envoie à sa vigne. Et quand vient le moment du salaire, il donne autant aux derniers qu’aux premiers alors qu’ils ont enduré le poids du jour et de la chaleur. On comprend le mécontentement des ouvriers : qu’aurions-nous fait à leur place, surtout nous Français avec notre soucis de fraternité et de justice égalitaire ? Mes pensées ne sont pas v

Homélie du 17 septembre 2017 – 24e TO

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            Frères et sœurs, dimanche dernier, nous avons entendu de la bouche de Jésus la conduite à tenir envers « le frère qui a commis un péché  ». Mais aujourd’hui, la question de Pierre est plus personnelle. Le cas se précise : il s’agit maintenant, non plus d’ « un » péché en général qui risque de détériorer la communauté, mais d’une offense qu’on a personnellement subie. « Quand quelqu’un commettra une faute contre moi... »             Le premier réflexe, quasi instinctif, de celui qui a été agressé, est de rendre coup pour coup. La vengeance, selon la Bible, est comme une bête sauvage tapie dans l'ombre à la porte de la maison, et prête à sortir becs et ongles (Genèse 4,7). Cette observation est très profonde. L’animal sauvage n’est pas loin dans l’homme . La loi de la jungle, pour survivre tout simplement, est de se défendre. Cet instinct, non contrôlé, rend très difficile le pardon.             La page d’évangile que nous venons entendre répond à l’une des

Homélie du 9 septembre 2017 - 23e TO

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                         « Cette année, le Bon Dieu m’a fait la grâce de comprendre ce que c’est que la charité, avant je le comprenais, il est vrai, mais d’une manière imparfaite, je n’avais pas approfondi cette parole de Jésus : ''Le second commandement est semblable au premier : Tu aimeras ton prochain comme toi-même'' » (Ms C 11).             Ah, frères et sœurs, comme petite Thérèse, contemplons un moment le Mystère, avant de nous en nourrir ! Car, il s'agit bien de cela. J’ai ouvert ma Bible et lu le titre de notre passage : « Correction fraternelle et prière en commun. » J'ai pensé à vous et me suis dit : qu'est-ce donc qui vous serait utile pour vivre cet évangile ? Pour nous autres frères, la Règle du Carmel indique : « On procédera, avec charité, à la correction des manquements et des fautes des frères, si l'on a pu en remarquer chez l'un ou l'autre. » C'est donc au programme et on essaie. Mais vous ? Il me semble que

Homélie du 3 septembre 2017 - 22e TO

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L’Évangile, au chapitre 16, de St Matthieu que nous venons d’entendre pour ce 22° dimanche du temps ordinaire dans l’année, est la suite du même chapitre que nous avons eu dimanche dernier. Il s’agit donc à la fois de la primauté de Pierre que nous avons donc eu dimanche dernier, et de l’annonce de la Passion et de la nécessité de porter notre croix à la suite du Christ. Aujourd’hui en ce dimanche nous avons dans un premier temps le refus de Pierre sur cette voie de souffrance et de mort, voie qui aboutit nécessairement à la Résurrection  comme nous la célébrons au cours de la messe.             Donc, après la profession de foi de Pierre, Jésus lui dit : «  Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église » (Mt 16,18). (Tu es Petrus et super hanc petram aedificabo Ecclesiam meam). Une première chose à bien noter dans cette proclamation Jésus dit : «  Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église » . Jésus dit JE bâtirai MON Église. Il ne dit pas Tu bâtiras TON Églis